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Le village avant la guerre
Village agricole situé entre BEINE et MORONVILLIERS, situé dans des coteaux crayeux, plantés de sapins ou cultivés.

Domaine avec une maison de culture et un oratoire dépendant de l'abbaye de Saint Remi vers le milieu du IXe siècle puis terre de l'Hôtel-Dieu de Reims, Nauroy fut constamment un secours de Beine (l'autre étant le village de Mouchery).

Nauroy jouit d'une réelle prospérité agricole et compte 126 habitants, elle est pourvue d'une école et de routes excellentes (visites de 1886 et 1897 afin de constituer l'annuaire de la Marne).

L'église Saint-Jean-Baptiste est construite pour la majeure partie en craie, les vitraux datent de la Renaissance. En avant du portail de l'église s'étend une place isolée de la route et bordée de deux ormes assez vigoureux et déjà séculaires (celui de droite serait un arbre de la liberté de 1790) et au milieu sur un tertre s'élève une croix en fer, posée sur un double socle en pierre de taille.

Le cimetière est séparé de cette place par un mur en craie et s'étend tout autour de l'église, sauf à l'ouest. Il est clos en tous sens de murs peu élevés.
Des souterrains de refuge relient le cimetière, l'église et plusieurs habitations.

Sur la droite de la route de Beine, près de l'entrée, se trouve une croix en fer où on peut lire en lettres pointillées : A la gloire de Dieu, posé par E. Caranjot, le 24 juin 1834. Fait par

Il ne subsiste que peu de traces des fossés et remparts (établis au XVIe siècle) sauf dans le bas du village où subsistent deux abreuvoirs entourés de peupliers, bordés de noisetiers et toujours remplis d'eau.

Parmi les lieux-dits du terroir la Buire, la Hutte, le Fossé Dominé, la Pierre le Fée, les Manzelles, les Gargasses et le Gros Caillou, certains ont été fouillés et ont révélé des vestiges mérovingiens (propos de M. Allart, maire de Nauroy en 1897).

Sur un mont assez élevé (257m), se trouve le signal de Nauroy (au sud-est du village et sur la ligne des monts de Moronvilliers) : pierre de triangulation sur laquelle est gravée la date de 1821 et les lettres P.H.
La vue s'étend de là, sur la vallée de la Vesle et la Montagne de Reims.


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